C'est l'automne, il pleut.

Les courts sous bulle étaient censés être opérationnels début septembre. Un mois plus tard, ils ne le sont toujours pas. La faute à la commission de sécurité qui traine  des pieds, parait-il. N'aurait-il pas été possible de mieux anticiper son passage ? Non, la faute, c'est toujours les autres. On se souvient qu'au printemps dernier, la pluie avait déjà transformé nos terrains sous bulle en labours. Rebelote 6 mois plus tard, les courts encore une fois inondés.  La faute à qui ? À la pluie, évidemment. Pourtant, à une époque  pas si lointaine, les courts couverts restaient jouables en toutes circonstances. Il est vrai qu'à cette époque le club employait des jardiniers dévoués et qualifiés. L'entretien régulier des regards et caniveaux était assuré.  Il reste deux solutions : jouer en bottes ou attendre que la pluie cesse . Une troisième : des dirigeants compétents.

 

Harcèlement téléphonique.

Philippe Ravache, ex vice-président du club, après avoir été convoqué à comparaitre devant une "commission de discipline"  composée de membres du bureau, avoir dû répondre d'une plainte déposée contre lui pour "intimidation" par l'adjoint aux Sports, subit depuis des mois des appels intempestifs jusqu'à plusieurs par jour. Bien que n'ayant plus la moindre fonction officielle au club, c'est toujours et encore son numéro qui est appelé chaque fois que l'alarme des bulles se déclenche. Sa messagerie est pleine, si bien qu'elle ne peut plus enregistrer ses messages personnels. Excédé, il a adressé une mise en demeure au président pour en finir avec cette situation intolérable. Devra-t-il aller plus loin et porter plainte pour harcèlement ?

Pas de pub pour les sponsors.

Les contrats de partenariat entre le club et ses sponsors précisent les engagements respectifs des parties. Une somme d'argent et/ ou des avantages en nature contre l'affichage de banderoles publicitaires sur les courts. Fin juillet, toujours aucune banderole publicitaire à l'horizon. Négligence ? Manque de personnel ? Le "redressement" tant vanté par le président JPR se poursuit.

Retour victorieux pour Carl : 

C'est une victoire totale pour Carl ! Vainqueur du tournoi de Padel P100 avec Victor Velé ce samedi au Sporting.

Assignés : un nouveau report.

Après l'audience du 7 mai, reportée une première fois  à la demande de la partie adverse, celle du 23 mai a également été reportée, toujours à la demande de la partie adverse. Sous réserve d'un nouveau report, elle est désormais fixée au jeudi 13 juin. Nous nous étonnons de ces reports successifs, sachant que la saisie du juge selon la procédure du référé par les demandeurs était motivée par l'urgence à statuer. La demande indemnitaire de Mr Rault en son nom propre passe de 10 000 € dans l'assignation à 1 € dans les dernières conclusions présentées par son avocat. Les assignés maintiennent leur demande initiale d'une somme de 500 € par personne au titre de l'article 700 du CPC. Soucieux de préserver les finances du club, ils sollicitent la condamnation personnelle de Mr Rault à ce titre.

Audition libre.

Suite à une plainte déposée contre lui par JPR pour "menaces" Raoul, accompagné de son avocat, a été entendu le 23 mai au commissariat de police de La Baule. Il s'est expliqué sur les faits qui lui sont reprochés et leur contexte. 

Flamme Olympique.

L'accès au  Sporting d'où partira la Flamme Olympique le mercredi 5 juin sera réservé aux invités de la FFT et du club. (mail du bureau - 16 mai) Ceux qui font vivre le club à l'année, pratiquants réguliers ou occasionnels, enfants de l'école de tennis et leurs parents, ne seront donc pas associés à cette cérémonie exceptionnelle. Nous le regrettons.

Des plaintes, encore des plaintes !

Après la plainte - classée sans suite à l'été 2023 - contre un moniteur du club dont le contrat de travail, sur décision du bureau, est toujours suspendu, après celle déposée contre Raoul,  enseignant tennis licencié, celle de la secrétaire du club contre un candidat de "Nouveau Souffle"  et celle du président contre un autre candidat de "Nouveau Souffle", après l'assignation en référé de 15 membres supposément hostiles à la direction du club (avec le résultat que l'on connait - voir ci-contre) l'ex vice-président (pendant 6 ans) Philippe Ravache a été à son tour convoqué au commissariat de la Baule pour répondre à l'accusation "d'intimidation"  déposée contre lui par Christophe Mathieu. À ce stade, nous ignorons si Christophe Mathieu  agissait en tant que membre de droit (irrévocable) du bureau du LBTC,  en tant qu'adjoint aux Sports ou à titre personnel. Quoi qu'il en soit, ces plaintes en cascade posent la question de savoir de quel côté se trouve "l'intimidation". Philippe, ce jeudi 22 août, a répondu pendant 1 h 30 aux questions qui lui étaient posées. Nous attendons sereinement de voir quel sort sera réservé à cette nouvelle plainte.

Communiqué de Presse : (validé par notre avocat)

Le 18 avril dernier, quinze membres du LBTC recevaient à leur domicile une assignation à comparaitre devant le tribunal judiciaire de Nantes pour des propos prétendument diffamatoires tenus à l’encontre du club et de son président, Jean Philippe Rault, publiés sur le blog du collectif « Nouveau Souffle ».

À ce jour, nous ignorons toujours qui, au sein du comité directeur, à voté en faveur de cette décision et de quelle façon se répartissent les frais de procédure entre le club, personne morale et son président, personne physique.

Supposément urgente, l’audience en référé a été repoussée deux fois à la demande des plaignants. Elle a eu lieu le 13 juin, le jugement a été rendu le 4 juillet. Il prononce la nullité de l’assignation, déboute le club et son président de toutes leurs demandes et les condamne aux dépens. Il condamne également le président Jean-Philippe Rault - personne physique - au paiement d’une somme de 200 € par assigné, soit un total de 3000 € à régler sur ses fonds propres.

Pour les quinze mis en cause, c’est une victoire incontestable. Pour tous les autres, c’est l’espoir que les choses changent, que le club soit enfin rendu à ses membres. Mais cette victoire a un goût amer.

Dans sa vaine tentative de juguler une contestation qui ne cesse de s’amplifier, la direction du club a multiplié les attaques à l’encontre de ses membres les plus dévoués. Les juges arbitres bénévoles (assignés au tribunal) ont cessé leurs fonctions / le capitaine de l’équipe première, porte-drapeau et sponsor du club, a démissionné / la moitié des enseignants (dont l’engagement sur le terrain est un gage de vitalité pour le club) sont partis ou ont été licenciés.

Des plaintes au pénal ont été déposées contre des salariés et un candidat de « Nouveau souffle ». Le vice-président, membre depuis 27 ans, convoqué devant une « commission de discipline ». Au sein même du comité, les démissions se succèdent, le nombre de postes à pourvoir diminue d’année en année, si bien qu’après l’AG du 27 janvier dernier il atteint tout juste le minimum statutaire de 7 membres.

 

S’attaquer aux piliers du club, c’était la certitude de voir tout l’édifice s’effondrer. Aujourd’hui, les parents de l’école de tennis sont en colère et demandent le remboursement des heures de cours non remplacées. L’exode vers les clubs voisins est massif, nos courts sont déserts, la saison d’été compromise, la convivialité en berne et pas le moindre projet structurant à l’horizon.

 

Cette catastrophe annoncée aurait pu être évitée. En dépit des conditions regrettables dans lesquelles s’est déroulée l’AG du 27 janvier - liste électorale tenue secrète jusqu’au dernier moment, mail du président (sans droit de réponse) accusant ses opposants de « convoitise » « servir des intérêts financiers privés » et autres billevesées, les candidats soutenus par le collectif « Nouveau Souffle » sont arrivés en tête : Quin Hill, 83 voix et Stéphane Izraël deuxième ex-aequo (82 voix).

Le résultat, trop serré, et les conditions détestables dans lesquelles s’est déroulé le scrutin n’ont pas permis de proclamer officiellement l’élection de tel ou tel candidat. D’évidence, un nouveau scrutin aurait dû être organisé à bref délai pour départager les candidats. Nous ne demandions rien d’autre : un vote démocratique, selon des modalités claires, admises par tous. Le président et son bureau l’ont refusé, choisissant pour compléter l’effectif de désigner eux-mêmes deux nouveaux membres de leur choix.

Les opposants réunis au sein du collectif « Nouveau Souffle » ne sont pas les dynamiteurs du club mais au contraire ses plus ardents défenseurs. Ils inscrivent leur action dans une continuité de rigueur, de dynamisme et de transparence qui prend pour modèle le mandat exercé par Xavier de la Fouchardière pendant 14 ans, à la satisfaction générale des adhérents et des partenaires du LBTC.